La création d'un jardin japonais, au même titre que le jardin hortithérapeutique, participe à la valorisation florale de la commune par la création de lieux plus intimistes, au sein d'une trame végétale plus globale.
Ce dernier trouve naturellement sa place dans l'environnement direct de la médiathèque, concrétisant ainsi le volet culturel d'un tel aménagement, emprunt d'une symbolique très forte.
C'est dans cet esprit, en essayant par ailleurs d'être au plus prés du respect de la tradition qu'a été conçu ce jardin.
Asymétrie et harmonie des courbes en ont guidé la conception.
Véritable ligne directrice du jardin, une rivière sèche «le chemin de rochers » impose une lecture tout en transversalité de ce paysage. Ses méandres en assurent la dynamique et éveillent volontairement l'imaginaire et l'invitation au voyage...absence de la présence d'eau, il faut suggérer seulement sinon la proposition serait réduite à sa simple réalité...
Par delà les rives, le jardin s'exprime par une minéralité organisée (Rocher isolé = Kami, abri des esprits, Roches en triangle,...).
La volontaire sobriété d'une végétalisation caractéristique: Les bambous, les érables du Japon, notamment, trouvent tout naturellement leur place tout comme les cerisiers du Japon en arrière plan non loin du Levant.Il s'agit également d'occulter l'horizon grâce aux plantations afin d'optimiser l'intimité du jardin.
Véritable point d'accroche du regard (et élément d’accessibilité pour le personnel de la médiathèque), un pont aux couleurs traditionnelles jalonne la lecture de ce paysage.
Enfin, le belvédère tout en bambou de construction au même titre que celui utilisé pour la barrière fait office de fenêtre ouverte sur ce jardin intimiste à la personnalité affirmée.
Sérénité, apaisement et méditation sont les sentiments qui émanent de ce lieu contemplatif où ce qui ne se voit pas est très important «imaginaire exacerbé».